Que retenir du colloque international « Quel travail pour une transition écologique solidaire ? »

Le colloque « Quel travail pour une transition écologique solidaire ? » a été organisé dans le but de recueillir et de confronter les points de vue, opinions, positions et analyses de tous les acteurs internationaux en rapport avec la question du travail décent dans le cadre de la transition écologique.

Un colloque tenu à Paris en mai dernier

Ce colloque a aussi été mis en place compte tenu des enjeux environnementaux qui prennent une place de plus en plus grande dans le monde d’aujourd’hui. La biodiversité, la pollution, le climat etc. sont actuellement des dossiers brûlants qui exigent une attention de plus en plus grande et des actions d’envergure. Notamment relatif au travail salarié ou non, d’où les recommandations de l’Organisation internationale du travail concernant le travail en ce XXIe siècle.

L’axe du colloque

Ce colloque s’est fait à l’occasion du centenaire de l’Organisation internationale du travail. Travaillant en étroite collaboration avec des syndicats, des représentants d’associations, de centres sociaux, de mouvements d’Eglise et d’ONG des quatre coins du monde, le Centre de recherche et d’action sociales (Ceras) a mis en exergue l’urgence de mettre en œuvre la transformation du monde du travail. Le Ceras a voulu conjuguer le rôle des travailleurs invisibles, les générations à venir et les actions à mener pour prendre soin de la planète.

Les questions soulevées étaient axées sur la manière de limiter voire éliminer les activités prédatrices, sur ce qu’on doit faire pour la défense des conditions de travail de chacun afin que tous s’acquittent de leurs activités professionnelles dans la dignité. Le colloque tenait à souligner la relation entre la destruction de l’environnement et la souffrance sociale, la responsabilité sociale et environnementale des entreprises, le travail robotisé, les économies solidaires etc.